Zoom sur : les dramas asiatiques

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Aujourd’hui, j’ai décidé de parler de quelque chose de bien connu pour certain, mais de totalement méconnu pour d’autres : les fameux dramas asiatiques. Alors que les initiés se diront « ouais ! Kdrama ? Jdrama ? Taïwanais ? », les autres auront la même réaction que la mienne au tout début « Hein ?! C’est quoi ça un drama ? ».

Qu’est-ce qu’un drama ?

Au départ, lorsque j’ai entendu le mot « drama », je me suis dit « drame », c’est à dire truc triste et donc un truc nul (j’avoue détester regarder des choses tristes, de quoi te plomber le moral m’est avis…). Malheureuse que j’étais ! Non, les dramas sont divers et variés et la palette est large ; très large. En effet, un drama est en réalité une courte série (enfin courte, ça dépend) d’épisodes variant de 40 min à plus d’une heure, tout dépend du pays concerné. 10 épisodes de 40min pour les Japonais, quand les Coréens aiment à faire long avec généralement une vingtaine d’épisodes d’une heure. Vous avez donc une histoire qui ne va durer que le temps de ces quelques épisodes, un peu comme une saga de l’été (vous savez, ces histoires diffusées sur TF1 et France 2 type Dolmen et Le bleu de l’océan (les seules dont je me souvienne) entre cinq à huit épisodes et diffusées tous les lundi (mardi ? Mercredi ? J’en sais plus rien foutre dieu !) pendant le mois d’août). Sauf qu’ici les dramas ne sortent pas uniquement le temps d’un été, il y en a absolument tout le temps. Et je trouve le concept fort sympathique, ça évite les séries à rallonge comme c’est le cas avec les séries américaines. Si l’histoire plaît au public, on fait une saison deux, puis une saison trois, mais ce n’est pas nécessaire.

Du coup, vous pouvez avoir de tout, comme c’est le cas avec les séries américaines. Certains dramas sont des romances, d’autres sont historiques, d’autres sont d’épouvante, certains sont des thrillers et j’en passe ! Bon, je ne suis malheureusement pas une référence, parce que j’ai tendance à m’axer sur les comédies et les romances, aussi ma drama-list qui va suivre risque de ne pas convaincre ceux (surtout les garçons) souhaitant de l’action et de l’hémoglobine. Mais je vous assure que si l’aventure vous tente, vous trouverez certainement un drama à votre goût, il y en a tellement !

Pourquoi ai-je commencé à regarder des dramas ?

Je vais citer l’expérience d’une copine (elle se reconnaîtra ! 😉 ) qui a commencé à regarder les dramas durant notre première année de fac, en 2012, lorsque le célèbre site Megaupload a été fermé par les États-Unis. Pendant quelques temps, nous avons cru à l’apocalypse ! Où allions-nous regarder nos séries ?! Mon amie a donc surfé sur internet et, je ne sais par quel hasard, est tombée sur un site de vidéos gratuit de séries asiatiques, les fameux dramas. Après avoir lu quelques synopsis, elle s’est lancée dans le tout premier et a juste kiffé sa race (pardonnez mon vocabulaire peu châtié). Quelques jours plus tard, elle me retrouvait en cours d’allemand et me racontait son visionnage, attirant quelque peu mon attention. Curieuse, j’allais voir une autre amie en fac de japonais, me disant que j’allais avoir l’avis d’un expert. Celle-ci (elle se reconnaîtra également) s’est montrée très enthousiaste de ma découverte. Je cite « Oh purée faut que tu regardes ! C’est trop bien !!! Je peux t’en donner pleins !!!! ». Toujours réticente, je me lançais cependant dans mon premier drama à mon tour.

Les réactions au premier visionnage :

Au début, les réactions sont mitigées. Déjà, physiquement, il faut dire que les asiatiques n’étaient pas vraiment mon type. Dans la romance, tu observes celui qui est censé être le beau gosse de service et tu te dis « beurk, il est moche ! Et c’est quoi cette coupe de m**** ? » (il faut dire que le style capillaire asiatique, surtout coréen, n’est pas vraiment le même que chez nous occidentaux). Ensuite, les prénoms… Rah l’horreur des prénoms ! Si encore avec les dramas japonais ça passe (tu as juste à faire la différence entre Sayuri, Hiro et Tomomi), au niveau des dramas taïwanais et coréens, l’horreur est à ta porte. Non mais c’est quoi ces noms à rallonge ?! Des exemples coréens « Kim Ju Won », « Gil Ra Im » ; des exemples taïwanais « Yuan Xiang Qin » ou « Jiang Zhi Shu »… A vos souhaits n’est-ce pas ? Et en plus, régulièrement ça ne s’écrit pas pareil que ça se prononce ! En coréen, une fille appelée Hae Soo sur le papier, se prononcera « Soeu-aaah » par les coréens (bon j’exagère un peu) ! Où est la logique !? Au bout de quelques épisodes, ne sachant toujours pas qui s’appelle comment, tu finis par trouver des combines qui marchent très bien, à savoir « le héros », « la chérie du héros », « la copine chiante de l’héroïne », « la méchante jalouse »… et voilà !

Perturbant également : les musiques ! Dans un drama asiatique, vous avez une gamme de 4 à 5 musiques et c’est tout. Ces chansons seront jouées non stop au cours des vingt épisodes à suivre et ne se renouvelleront jamais. Alors, parfois vous êtes vernis et vous trouvez la chanson cool, parfois vous avez envie de balancer votre ordi à force de l’entendre ou alors, faites comme moi, comme vous n’y comprenez rien vous n’écoutez presque pas et finissez par ne plus les entendre lorsqu’elles passent pour la 1000e fois dans un même épisode.

Pourquoi continuer de regarder ?

Bon, en lisant les paragraphes précédents, vous vous dites que je ne vends pas vraiment du rêve. Mais en réalité, une fois passé les appréhensions du premier visionnage, on tombe vite sous le charme. Le bad boy à la coupe bizarre nous paraît soudainement mignon, l’héroïne maladroite mais pleine de vie nous fait rire et on accroche à l’histoire. On oublis le langage étrange auquel on ne comprend rien et on se laisse porter. Moi qui adore les romances, je peux affirmer que les asiatiques sont doués dans le genre ! J’adore regarder les dramas parce que je suis certaine qu’à chaque épisode je vais me retrouver avec un sourire niais sur le visage. Quelle fraîcheur cela m’apporte ! Pour le côté humour, là aussi ils sont forts. Mention spéciale à l’humour japonais décalé et déjanté où tu te marres comme une idiote en criant presque « Non ! Ils n’ont pas osé ! ». Et si ! Pour le peu de thriller que j’ai vu, ils arrivent également très bien à mettre en place un suspens qui te tient en haleine. Bref, avec eux j’ai ri aux larmes, j’ai soupiré d’envie, de soulagement, j’ai souri mièvrement, j’ai pleuré de tristesse et j’ai gueulé de colère. Un conseil, si vous vous lancez, accrochez-vous et vous tomberez sous le charme vous aussi. Bien sûr, comme toutes les séries, il y a des navets, mais il y a aussi des perles à ne pas rater.

Choses amusantes à noter sur les dramas asiatiques :

– Les Coréens sont très expressifs. Avant de commencer à regarder, je ne connaissais absolument pas la langue coréenne, je n’avais jamais entendu et ça ne m’intéressait pas. Maintenant, je peux la reconnaître entre mille. Et j’adore ! Cette façon de montrer les émotions est géniale et il m’arrive de reprendre certaines de leurs mimiques quand je m’énerve. Dommage que je passe pour une totale tarée face aux gens qui ne connaissent pas…

– Le pipi-caca ne fait pas peur aux asiatiques. Niveau pudeur, occidentaux et asiatiques n’ont pas la même conception. J’étais choquée de voir que dans les dramas, les jeunes filles lors d’un premier rendez-vous amoureux avec leur amour n’ont aucune crainte à lancer « mon dieu, j’ai mal à l’estomac, aaaah, j’ai trop mangé ! Vite les toilettes ! » et à l’amoureux transi de lui conseiller d’aller se soulager aux toilettes, mais pas dans le sens vomir… Souvent, les phénomènes concernant les soucis de digestion et de constipation sont cités sans aucune gêne. Désacralisons le caca comme dirait ma sœur !

– La (fausse) pudeur. Mais diable qu’ils sont chastes ! Dans beaucoup de drama, le sexe est proscrit. Ou alors on en parle, mais l’on ne voit jamais rien. A un tel point que quand tu découvres que l’héroïne est enceinte, tu sursautes dans ton fauteuil. « QUOI ? Mais quand ?! » Parce qu’à part un câlinou, les héros n’ont pas fait grand-chose sous tes yeux et semblaient bien loin du stade du « partage des plaisirs ». Et les baisers, n’en parlons pas ! Souvent, il s’agit d’un bouche contre bouche pur et simple, sans moindre mouvement (petit exemple en dessous). Du coup, tu te mets à croire que les asiatiques sont très prudes, puis tu tombes sur un film asiatique genre Frozen flower (allez voir petit curieux!) qui te choque au plus au point parce que tu t’étais habituée à leur innocence. Dieu merci, certains drama sont un peu plus adultes et on évite une certaine frustration.

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– Le riche et la pauvre. Vous voulez être scénariste de dramas et réussir votre carrière ? Ne vous inquiétez pas, j’ai la recette pour réussir ! Un des clichés du drama asiatique, c’est leur amour pour les histoires façon Belle et la bête. Une pauvre fille sans le sous mais dynamique et pleine de vie qui tombe amoureuse d’un riche PDG d’entreprise au cœur de pierre qui fini par fondre pour elle. Vous l’aurez compris : un riche et une pauvre = succès garanti !

Alors, convaincu ?

A suivre, une petite drama-list avec certains de mes dramas favoris

Petit chapitre de ma vie d’auteur

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas fait d’article, aussi me suis-je dit que je me devais d’écrire quelque chose. Mes petits moments de rédaction me manquent… J’ai donc décidé de vous partager quelques unes de mes « habitudes » d’écrivain, mes façons de procéder (ouais, je sais, vous en avez rien à fiche, mais je m’en contre tamponne, okay ?)

Dans le silence ou dans le bruit ?

LE BRUIT ! Enfin, le bruit, façon de parler. Une chose est sûre, je ne supporte pas le silence. C’est pourquoi, j’ai toute une playlist de musiques que j’enchaîne dans mes heures d’écritures (je l’écoute à l’instant même). Je trouve la musique inspirante et je dois avouer que j’y suis très sensible. Fut un temps, j’étais une femme au cœur de pierre, rien ne me faisait pleurer, je restais stoïque devant Titanic ou encore PS I love you. Mais je me suis découverte une récente anomalie… Dès qu’il y a une belle musique, je sens une bouffée de larmes me monter aux yeux. Pire, cela peut-être dans n’importe quelles circonstances ! Même s’il s’agit d’une pub pour du papier toilette, je serai capable d’avoir les larmes aux yeux s’il y a une belle musique! Mais que suis-je devenue !?! Je ne me reconnais plus !!! Atroce ! Je vous mets donc une petite sélection des musiques que j’écoute en écrivant, il s’agit principalement de musiques de films, car les musiques avec paroles ont tendance à me déconcentrer. Diable, il y en a tellement et c’est dur de sélectionner un si infime échantillon !

The Green mile ou la musique pour les moments tristes :

Outlander ou la musique qui me fait voyager dans le temps (et rêver de Jamie Fraser encore et encore 😉 ):

Big Fish, celle des moments reposants :

Les musiques japonaises que j’écoute en boucle :ookami kodomo no ame to yuki et Tonari no Kaibutsu-kun, sans oublier celles des Ghibli qui sont trop nombreuses pour que je les partage.

Les musiques des moments flippants : Sinister et The Village

Obligée de mettre celle là, car je ne m’appelle pas Darcy pour rien ! 😉

Habillée comment ?

L’écrivain François Cavanna a révélé un jour : « Je ne sais comment je m’y prends, mais quand j’ai fini d’écrire, je me retrouve presque à poil, la liquette sortie du pantalon. Je ne vois pas du tout ce que je peux bien faire pendant que j’écris mais… je suis dans un état, j’ai la braguette ouverte, la chemise sortie, je me suis gratté le ventre − je ne sais pas ce que j’ai fait, il ne faut pas me le demander, mais je me retrouve… pas nu, mais tout en désordre. Je ne crois pas que je me masturbe, quand même ! Mais je suis très agité. Écrire, c’est du catch ! »… Hum, inspirant… Bref, je partage ce très intéressant témoignage pour affirmer qu’écrire ne nécessite pas d’être habillé à la dernière mode. Au contraire, pour ma part, je choisie le style décontracté. La mode authentique de la pouilleuse ! Chez moi, c’est jogging et sweat extra large ; peignoir et grosses chaussettes (avouez, je vous vends du sacré rêve là, hein ?). L’été, je mise pour un ensemble légèrement plus seyant, short et débardeur. Malheureusement, l’expérience de Cavanna m’est cependant totalement inconnue, car je ne suis jamais sortie d’une séance d’écriture complètement défroquée et en sueur… Par contre, je crois bien finir par y gagner une ride du lion à force de froncer les sourcils sur mon écran brillant, cherchant à trouver des phrases et une action cohérente tandis que mes yeux fatiguent. Un petit exemple d’une tenue que je juge parfaite pour l’écriture ci-dessous 😉 (je précise que la photo date déjà, mais ce sweat rose fluo m’accompagne toujours ! )

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Le jour ou la nuit ?
Pour cela, je n’ai aucun avis. Ma seule réponse est : quand j’ai le temps ! Et oui, je ne m’impose pas une rigueur extrême quand il s’agit d’écrire, c’est uniquement quand j’ai des moments pour le faire ou encore quand j’en ressens l’envie. Il peut arriver que l’envie se fasse pressante, mais que mes obligations m’empêchent de m’y mettre. Parfois, j’ai tout le temps qu’il en faut, mais mon cerveau n’est pas très coopératif et préfère se vider la tête devant un bon film ou un livre. Généralement, le soir est le moment où temps et envie coïncident, aussi vais-je opter pour la nuit.

Et vous, quelles sont vos petites manies ?

Écrire, un défaut ?

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J’ai toujours pensé qu’écrire était une fierté. Évidemment, comment ne pas le croire lorsqu’on recevait des bonnes notes aux rédactions à l’école ? Ou encore quand les professeurs vantaient nos qualités littéraires et raffolaient de nos écritures d’invention? Alors, forcement, lorsqu’à quatorze ans j’ai pris ma plume pour écrire ma toute première longue histoire, je m’attendais à des remarques bienveillantes et des encouragements. Ce ne fut pas exactement le cas…

Aujourd’hui, et malgré un livre en route pour la publication, j’hésite toujours avant d’avouer que j’écris. J’ignore le pourquoi, mais j’ai le sentiment qu’annoncer qu’on écrit provoque toujours quelques incompréhensions. J’ai souvent le droit aux regards d’abord surpris, puis les sourires gênés de mes interlocuteurs, comme si j’annonçais que dans mon temps libre j’adorais me balader nue dans la forêt (certains le font et je ne leur jette pas la pierre 😉 ). Pourtant, l’écriture est un hobby comme un autre ! Certains particuliers aiment fabriquer des bijoux artisanaux avec de vieilles capsules Nespresso, et bien nous nous aimons inventer des histoires et remplir des pages et des pages de mots. Si le résultat n’est pas instantané et que certains ne pourront peut-être jamais tenir leur œuvre au creux de leurs mains, ça ne  rend pas l’écriture si différente des autres activités. Il y a tout autant de travail et de sueur ; des heures passées derrière son écran à s’énerver sur des mots en fronçant les sourcils parce que nos yeux fatiguent… C’est une activité aussi louable que les autres.

Parfois, je fais face à des gens plus que perplexes qui me font des réflexions du genre « ça te sers à quoi? », « tu es dans ton monde »… Mais n’avons-nous pas tous notre bulle secrète où flottent nos fantasmes et autres désirs ? Des rêves d’une vie meilleure ? A la différence des autres, celui qui écrit décide de faire éclater cette bulle afin d’en partager les éclats avec le monde entier (enfin, on aimerait bien…). Alors à quoi cela sert ? En fait, à rien d’autre que nous faire plaisir et se libérer. L’écriture, c’est un exutoire. Grâce à elle, on s’échappe un peu de la vie quotidienne. Et vous qui n’écrivez pas, ne cherchez vous pas non plus à échapper à la monotonie des contraintes et de la vie? Comment y parvenez-vous ?  J’en suis certaine, une majorité d’entre vous s’évade par la lecture, les films, les jeux vidéos ou encore la musique. Et, devinez quoi ? Là, derrière tout ça, se cachent des personnes qui, un jour, ont eu la volonté d’écrire : paroliers, scénaristes et écrivains. Alors, à quoi ça sert l’écriture finalement ?  A nous faire rêver et vous mener avec nous dans ces beaux songes qui nous animent. C’est beaucoup de choses finalement.

 

Alors rêvons ensemble les amis, peu importe la façon que vous employez. Ne nous arrêtons jamais et ne tentons pas d’arrêter les autres 🙂

 

Zoom sur « La terre des Héros : Héritage » – Amélie Hanser

Voilà, je me suis dit que ça pouvait être sympathique d’ajouter à mon blog une rubrique « critiques » où je peux faire une analyse de livres, films ou séries que je regarde (en vérité, la fille a peur d’être à court d’idée pour les articles et se dit « bah, j’ai qu’à parler de trucs que je lis ou regarde, comme ça pas besoin de se creuser la cervelle »… je rigole !)

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Tout d’abord, je dois préciser qu’Amélie Hanser je la connais personnellement. C’est d’ailleurs grâce à elle que ce blog a vu le jour, car elle m’a aidé à tout mettre en place (pour ne pas dire qu’elle a tout fait, car je captais strictement rien à WordPress, shame on me !). J’ai déjà eu le plaisir de lire son roman il y a deux ans de cela et c’est avec plaisir que je l’ai acheté à sa sortie cette année (et là, vous vous rendez compte du temps qu’elle a passé dessus !) pour le relire une seconde fois. Je suis donc obligée de faire un article dessus !

Résumé :

Alors d’abord, je vous mets la quatrième de couverture que moi je trouve franchement badass !

« Malheureusement pour toi, tu es cette personne à leurs yeux. Au fond de toi, tu n’as jamais eu envie d’être cet élu ? De ne pas être une sombre inconnue toute ta vie, mais de connaître la renommée ? Qu’on chante tes exploits des générations durant ? Que ton nom soit dans les livres ? Si tu le veux, tu peux tout abandonner dès maintenant. Refuse la mission et tous t’oublieront. Après tout, la réunion n’a rassemblé que peu de personnes, les peuples ignorent encore ton arrivée. Si tu rejettes ta quête ce soir, tu en décevras certains, mais ils passeront à autre chose. Par contre, si tu décides de l’accepter, tu ne pourras plus faire marche arrière. Plus tu avanceras, plus les rumeurs de ton arrivée circuleront, qu’on le veuille ou non. Et tu ne pourras plus reprendre l’espoir que tu auras donné aux gens. »

 Si c’est pas beau ça ?! Maintenant, un petit résumé à ma façon (excuse-moi Amélie!)

Alors, Aleya, c’est une jeunette de 17 ans qui mène une vie tout ce qui a de plus normale jusqu’à ce qu’elle touche un objet étrange dans les affaires de sa mère qui l’envoie valser dans un autre monde. Là, elle tente de se persuader qu’il ne s’agit que d’un rêve, sauf qu’elle est bien obligée de se rendre à l’évidence, ce qu’elle vit est bien réel ! Elle fait la rencontre d’un charmant jeune homme au torse musclé qui ferait baver plus d’une pucelle et sur sa route croise d’autres compagnons qui vont l’aider à comprendre ce monde, mais aussi ses origines (à elle, pas au monde!). Bref, je vais pas tout vous raconter, sinon y aurait plus d’intérêt à acheter ce livre (qui est pas cher, d’ailleurs, comme j’aime le faire remarquer).

Avis

Ce livre a beaucoup de points positifs ! Au premier abord, il paraît assez banal : une prophétie, un élu, une quête et une compagnie pour déjouer les mauvais desseins d’un roi tyran. Pourtant, Amélie se détache des autres livres de ce genre grâce à une imagination débordante ainsi qu’à un travail de longue haleine qui lui ont permis d’élaborer un monde complètement nouveaux. Ici, pas d’elfes ou nains comme on en a l’habitude, mais des peuples divers et variés dont les origines et coutumes sont parfois directement inspirées par l’histoire (qu’Amélie maîtrise, puisqu’elle est diplômée dans ce domaine). La genèse de son monde également, c’est magnifique ! Je ne peux que saluer son travail remarquable, sachant que mes propres capacités d’auteur sont vite limitées dans ce domaine. Là où Amélie a passé des années dans la conception de son histoire (combien ? Au moins 5 ans non ?), moi je suis rapidement gavée au bout de quelques mois d’écriture. Plus d’un an, n’en parlons pas, j’ai juste envie de terminer et de passer au suivant (certains de mes amis lecteurs peuvent confirmer)… Enfin, on ne parle pas de moi ici !

Ensuite, ce livre est facile à lire ! Alors qu’à ma lecture du Seigneur des anneaux (que je n’ai pas lu en entier, shame aussi) ou aussi d’Eragon j’étais exaspérée par les descriptions à rallonge, je suis ravie de pouvoir annoncer que je n’ai sauté aucun passage dans le cas de ce premier tome qu’est la terre des héros : Héritage. Amélie décrit les choses bien et avec efficacité ! On ne s’ennuie pas du tout et, surtout, on ne va pas se perdre dans la lourdeur.

Enfin, je n’ai quasiment aucune critique négative à faire sur ce livre, car la plupart des erreurs relevées, ce sont des erreurs que je reconnais faire moi aussi dans mes « oeuvres ». Par exemple : la rapidité du récit parfois (quand Aleya comprend/accepte un peu trop vite les choses par exemple) ou encore des petites erreurs par ci par là (manquement de mots ou fautes. Mais ça, on ne peut la blâmer, elle a tout fait toute seule et, croyez-moi,  corriger à la fois le fond et la forme, c’est délicat, surtout quand il s’agit de votre texte!). Ensuite, encore du positif, c’est la couverture ! Elle est franchement belle et donne envie, même si je me souviens que l’auteure elle-même m’avait dit que le vert sur une couverture n’attirait pas beaucoup les lecteurs. Et bien tu nous prouve le contraire ici !

Bref, vous aimez lire, vous aimez la fantasy et l’aventure ! Ce livre est fait pour vous ! Je lirai volontiers la suite et mon côté cucul espère qu’il y aura un peu plus de romance. Merci à toi Amélie !

Mais pas par là, bordel !

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La phrase plus haute est quasiment ma réaction à chaque fois que je visionne un film d’horreur. Vous savez, ces moments où les protagonistes font tous les gestes qu’une personne réelle ne ferait pas durant une situation des plus extrêmes (si, avouez ! Vous aussi vous feriez direct un arrêt cardiaque s’il vous arrivait une situation similaire à ce qu’ils vivent dans ces films là). Bref, à nouveau une réflexion sur des films, mais je me suis dit qu’elle était nécessaire, surtout après que je sois allée voir au cinéma le film The Conjuring 2 : le cas Enfield. Attention, la suite peut contenir des spoilers.

Je n’ai jamais été friande de films d’épouvante, mais depuis quelques jours, j’ai commencé à avoir une certaine fascination pour les films effrayants, aller savoir pourquoi ! Alors quand ma mère m’a proposé d’aller au cinéma, je me suis dit que ça pouvait être sympa d’aller voir le nouveau film qui d’après les critiques allait littéralement me faire faire pipi dans la culotte (Mmmh, je vends du rêve non ?!). Finalement, je l’ai trouvé un peu moins effrayant que le premier opus, même si je dois avouer que la nonne dégueulasse va juste me traumatiser pendant plusieurs jours (déjà que les nonnes ça me fait peur à la base… je rigole ! Quoique…). Enfin bref, je vous passe l’histoire, ce n’est pas ce qui m’intéresse ici, mais plutôt ces moments incontournables de tous films d’horreur qui se respectent : ceux où on a juste envie de hurler « Mais pourquoi tu fais ça ?! ». Vous savez, quand le personnage, principal ou non, entend un p***** de bruit effrayant dans la cave et qu’il prend sa lampe torche pour s’y rendre en criant des « Hello ?! Y a quelqu’un ? » en espérant je ne sais pas trop quoi, peut-être qu’un cambrioleur lui réponde (à la limite, on préfère ça au fantôme !). Dans le cas Enfield, on y coupe pas ! La gamine (pourquoi toujours des gamines ?! Elles font peurs !!) entend durant la nuit des tambourinements immondes à sa porte tandis que sa soeurette qui partage le lit voisin dort à points fermés. Tranquillement, elle se lève, pas de problèmes, et elle va ouvrir. Là, suspens ! Brad Pitt ?!!! Et bien non, personne. Encore, ça passe, on peut se dire que sa réaction reste normale. Sauf que, la veille, elle a clairement subi un phénomène paranormal qui aurait déjà réussi à me faire fuir (et lancer une bombe sur la maison, mais c’est un détail). Donc là, à sa place, j’entends des bruits louches la nuit juste après avoir vu un fantôme de pépé grognon dans mon salon, et bien j’ameute toute la maison et je fuis. Mais ici la petite est courageuse ! Elle prend une lampe de poche parce que les lampes, étrangement, ne veulent plus fonctionner (déjà, là, c’est louche. Moi maintenant quand mes lampes ne marchent plus,  j’ai le cœur qui s’arrête de battre !). Elle entend du bruit en bas et, naturellement, décide de descendre toute seule pour aller voir (une future super héroïne moi je dis !). Fallait s’y attendre, elle voit le papy sur son fauteuil et remonte en courant dans sa chambre. Sauf que pépé grognon il a décidé de la suivre en faisant des bruits de pas tonitruants, on a même pas besoin de la carte du Maraudeur pour savoir où il se trouve dans la maison ! La gamine se précipite dans son lit (nan mais depuis The Grudge, on sait tous que le lit ce n’est plus le lieu protecteur que c’était autrefois…) et tremblote de peur en entendant la chose arriver jusqu’à elle. Là encore, moi je me disais « mais quoi ?!!! Va réveiller ta sœur merde ! ». A sa place, j’aurais bondi sur le lit de ma sœur et me serais accrochée à elle comme à une bouée. Faut bien que la famille serve à quelque chose quand même ! A la limite, t’espère même qu’elle se fasse attaquer à ta place ! (bon… je dépasse un peu les bornes, j’avoue !)

Et chaque fois c’est pareil ! On a toujours le droit à des moments de ce genre qui n’auraient jamais lieu dans la vie réelle. « Tiens, une vieille maison abandonnée dans un marais glauque qu’on ne peut quitter avant l’aube et où un fantôme vengeur vit ? (La dame en noir). Oh ben ça a l’air sympa, je vais y passer la nuit, et puis c’est cool, j’avais besoin de vacances ! »… NOOON !!! « Hé mais y a quelqu’un dans ma cave et le vieux piano se met à jouer tout seul? (The Conjuring 1) Ah, bah ça doit être un cambrioleur, je vais lui dire tranquillement que je l’enferme en bas »… NOOON ! Le film Scary movie avait bien réussi à tourner la chose en dérision au sujet des films de serial killer. Lorsque la femme fuit un tueur psychopathe et se retrouve fasse à deux panneaux : l’un indique une zone sécurisée et la vie, l’autre une mort imminente. Bien sûr, elle file droit sur la gauche, empruntant le chemin qui la fera mourir. C’est exactement ça !

Sans parler de ce moment récurrent lui aussi où l’animal de la famille se met à avoir des comportements étranges, grognant ou feulant contre une créature invisible et tout le monde dans le film est là « qu’est-ce qu’il y a Rex ? Il est bizarre ces jours-ci » alors que tu hurles derrière ton écran « le fantôoooome purée, y a le fantôme !!!! ». Du coup, maintenant à chaque fois que mon chat regarde étrangement derrière moi alors que je suis en train de le caresser, je me mets à flipper grave. Un jour, il m’a fait le coup alors que lui et moi étions dans la salle de bain. J’étais seule pour la semaine dans notre maison familiale et Monsieur le chat avait décidé de me tenir compagnie tandis que je faisais trempette. J’avais laissé la porte entrebâillée pour lui permettre de sortir s’il lui en prenait l’envie, tandis que je chantais gaiement en me shampouinant la tête. Soudainement, le chat s’est redressé, oreilles en arrière, et s’est mis à grogner en redressant ses poils avant de détaler comme un lapin à l’extérieur de la pièce. Je suis restée un moment les yeux ronds à fixer la porte entrebâillée, m’attendant à voir surgir une créature d’outre tombe. Qu’est-ce que j’ai fais alors ? Dans un film d’horreur, je me serais levée en tenue d’Eve, j’aurais enveloppé mon corps d’une serviette et serais sortie encore dégoulinante et prononçant d’une voix niaise : « Réglisse, qu’est-ce qu’il y a mon minou ? Où es-tu ? ». Je l’aurais alors cherché dans la maison, puis j’aurais entendu des bruits bizarres, m’amenant à poser la question fatidique : « Il y a quelqu’un ? ». A ce moment là aurait surgi la créature immonde et je serais décédée comme une débile et à poil en plus (je doute qu’une serviette tienne dans ce genre de situation) ! Non, au lieu de cela, je me suis levée de ma baignoire, j’ai vite fermé la porte à clé, je me suis empressée de me rhabiller et je suis sortie avec les poings levés plus que prête à affronter le danger. Sauf que le chat était là, assis tranquillement dans le couloir, à me fixer de son regard qui a franchement l’air de dire « t’as l’air d’une idiote… ». Pas de trace d’un fantôme ou d’un psychopathe… Juste moi et ma paranoïa profonde (et le chat !).

Conclusion, donc, de toute cette histoire : je devrais peut-être arrêter de regarder des films d’épouvantes…

Ménage à trois au paradis ?

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Il y a une question qui m’a toujours taraudée… Celle-ci m’est venue à plusieurs occasions : lors de visionnage de films, de séries, ou encore à la lecture d’un roman. Je n’utiliserai cependant qu’un exemple ici, celui du film Titanic de James Cameron où cette question ne cesse de revenir. Attention, si vous n’avez jamais vu ce film, ce qui va suivre risque de vous spoiler.

A la fin du film, alors que la Rose âgée ferme les yeux pour la dernière fois sur un navire qui surplombe l’épave du Titanic reposant à presque 4000 mètres de profondeur (3 821 mètres pour être précise, merci wikipédia !), nous descendons dans l’obscurité de l’océan retrouver les décombres de l’indestructible (pas tant que ça finalement) paquebot qui soudain semble renaître de ses cendres (oui… bon, pas super comme expression sachant qu’on est dans l’eau, mais j’essaie de faire des envolées lyriques !). Et là —merveilleux ! — la douce musique du film qui, après nous avoir fait pleurer toutes les larmes de notre corps, nous donne le sourire jusqu’aux oreilles (et encore des larmes, pour les très sensibles) tandis qu’apparaît en haut de l’escalier le beau Léo, vêtu de sa tenue de beauf mais avec sa coiffure de jeune premier qui ne craint pas l’eau. Celui-ci accueille sa bien aimée qui n’est plus la mamie ridée d’avant, mais semble fraîche comme la rose (le jeu de mot ! Rose et rose ! Hahaha… ok je sors…). Les mains se touchent, les sourires jaillissent et, enfin, un baiser sous le tonnerre d’applaudissement du public (qui, bien que mort, apprécie les jolies histoires d’amour, quand même !). Enfin bref, c’est le happy end quoi. La belle musique, le bisou, la joie, la bonne humeur… Aaaah, ça laisse rêveur ! Sauf que moi, non, y a un léger petit détail qui me taraude. Rien de bien méchant, évidemment, mais je suis pointilleuse et ce genre d’oubli me titille légèrement. ET LE MARI DE ROSE ALORS ?!!?!!?

Là, vous me dites « attends, quel mari de Rose ? ». Et bien oui, mon ami lecteur, Rose elle s’est mariée ! Souvenez-vous, avant que Jack trépasse, elle lui a promis de vivre heureuse et de faire pleins de jolis bébés. Et comme Rose c’est une femme de parole, et ben elle s’est exécutée bien sagement. Pour preuve, c’est qui la jolie jeune femme qui l’accompagne au début du film et tire sa chaise roulante ?! Sa petite fille ! Et oui ! Et comment on en arrive à avoir des petites filles ? En ayant d’abord un enfant ! Et comment on fait les enfants ? Avec un chéri ! (Ici, on en apprend des choses dis donc !). Chéri qui est son mari, car elle se fait appeler Rose Calvert et non plus Dawson (avant sa rencontre avec Jack, son nom est Rose Dewitt Bukater) ! J’imagine très bien la rencontre entre Rose et le père de ses enfants. Dévastée, Rose arrive à New York et tente de vivre une nouvelle vie d’orpheline sans le sou (ce qui est dur, parce que la pauvre elle a été riche toute sa vie). Un jour, plusieurs mois après le naufrage, elle se rend dans un parc pour penser à sa triste vie, se remémorer la beauté de son amour avec Jack et tâcher d’oublier le traumatisme du Titanic. Arrive alors un jeune homme habillé à la dernière mode, transportant une mallette en cuir pleine de paperasses ennuyantes du cabinet d’avocat où il tente de se faire un nom. Epuisé, il prend place sur le banc à côté d’elle, d’abord aveugle et sourd à tout ce qui se passe autour de lui, trop occupé qu’il est à penser à l’affaire sur laquelle il travaille et dont il ne voit pas le bout. Puis, soudain, alors qu’il commençait à se dire qu’il ferait mieux de rentrer dans le Minnesota, sa terre natale, il entend les pleurs de Rose. Le jeune homme tourne les yeux et, sous le choc, contemple cette beauté qui semble vivre l’un des plus tristes jours de son existence (s’il savait !). La bouche sensuelle, les cheveux scintillants comme des flammes, le profond regard bleu… Aussitôt, il tombe sous le charme de cette beauté peu commune au visage triste. Et la pensée qui le traverse alors c’est « Je veux redonner le sourire à cette femme. Mon dieu, permettez-moi de lui apporter le bonheur ! ». Une minute plus tard, le voilà qui lui tend un mouchoir brodé par sa mère et portant ses initiales. Il lui parle avec bienveillance, ses propres ennuis s’envolent tant il est accaparé par le désir de faire s’évaporer ceux de cette femme qu’il aime déjà sans même la connaître. Ils se quittent trente minutes plus tard, mais il la reverra, car elle a encore son mouchoir à lui rendre. Ainsi commence leur histoire. Plusieurs rendez-vous dans les rues froides et grises de New York, puis le premier baiser après plusieurs mois, et enfin la véritable étreinte (Et ouais, faut se laisser désirer Rose !). Il l’épouse et l’emmène visiter le monde, lui donnant la vie de rêve qu’elle a toujours souhaitée, l’aidant à exaucer cette promesse qu’elle a faite à Jack dans la nuit glacée du 14 au 15 avril 1912. Il connaît l’histoire de Rose sur le Titanic, mais il sait qu’il ne faut pas courir après un fantôme et ne lui parle jamais de cette histoire d’amour merveilleuse et éphémère avec Jack (et puis il est un peu jaloux aussi, mais chut !). Ils auront des enfants, une multitude ! Plus âgé qu’elle, il s’éteindra finalement avant sa femme, dans son lit lui aussi, mais par une nuit brûlante de l’été et espérant l’avoir rendue aussi heureuse qu’elle ne l’avait rendu heureux.

Alors oui, la question que je me pose est légitime ! Que devient ce mari aimant qui, comme Jack, doit attendre son aimée là-haut au paradis ? Son cœur a-t-il cessé de battre une seconde fois lorsqu’il s’est rendu compte qu’elle était descendue rejoindre Jack ?! Dieu a-t-il prévu une annexe spéciale au paradis pour les veufs et veuves avec une mention « ménage à trois » ? Je l’accorde, mon questionnement implique donc de croire en dieu et, aussi, de croire en une vie après la mort, mais dans le film c’est possible, puisque Rose rejoint Jack ! A-t-elle dû faire un choix dans ce cas ? Le paradis se révélant plutôt moche alors pour cet époux délaissé. Pauvre vieux ! (Oui je sais, je m’emballe pour ce personnage fictif dont j’ai inventé la vie, mais laissez-moi donc, crénom !).

Finalement, l’explication qui me semble la plus raisonnable (et la moins triste), c’est que Rose a bien eu un époux, mais qu’ils ont fini par divorcer après une quinzaine d’années de mariage pas si heureux. C’est moins beau, mais au moins on évite une âme meurtrie ou, pire, la polyandrie au paradis…

 

The end.

Ps : vous connaissez d’autres exemples de ce genre ?

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Bonjour et bienvenue sur ma page d’auteure Coralie Darcy !

Ici, je publierai des informations sur mes romans ainsi que des articles concernant ma vie quotidienne, mes réflexions et mes envies. Vous trouverez ici plusieurs styles d’écriture, car je suis un caméléon qui aime essayer diverses choses, même si j’avoue être plus axée sur la fantasy et la romance.  J’espère qu’ensemble nous passerons un agréable moment !

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