Je suis grosse

Aujourd’hui au réveil, je me suis prise une grosse claque. En regardant mes notifications facebook, je me suis plongée au cœur de mes souvenirs et de mes vacances en Indonésie avec ma famille. A cette époque là, je me trouvais grosse et on me disait que j’étais grosse. Pourtant, je contemple les photographies aujourd’hui et je me rends compte que je n’étais pas aussi grosse que je le pensais ou que l’on voulait me le faire penser. Ok, j’étais une fille avec des formes, un peu de graisse par ci par là, mais de là à me qualifier de grosse, quand même ! Et pourtant, je n’étais pas satisfaite. Au moment de ces photographies, je rentrais de dix mois en Erasmus en Angleterre. Les six premiers mois à l’étranger m’avaient fait prendre cinq kilogrammes et je m’étais évertuée les quatre derniers mois à tout perdre en pratiquant de la fitness tous les jours. Sur ces images, vous voyez les résultats de mon labeur même si je n’avais pas perdu ces cinq kilos en trop, j’étais parvenue à me tonifier considérablement. Et malgré cela, malgré ce constat indéniable, je n’en étais pas contente et mon entourage non plus.

 

Maintenant devant mon ordinateur, je fais huit kilogrammes de plus que cette femme d’il y a cinq ans et je me dis que j’étais belle, que j’avais de la chance et que j’étais vraiment conne de ne pas m’en rendre compte. Aujourd’hui, vous le pensez bien, je suis encore moins satisfaite de mon poids et les certains autres non plus. Je me qualifie toujours de grosse et les quelques autres aussi. Pourtant, il y a dix ans, quand je pesais quatorze kilos de moins, je me trouvais toujours grosse… Vous voyez où je veux en venir ? En comptant bien, cela fait au moins seize ans que je ne suis pas heureuse de mon physique, seize ans que je me trouve grosse et qu’on me qualifie de grosse.

Seize années à me pourrir la vie avec ce dilemme, à penser que je suis une incapable et à n’être jamais satisfaite de moi…

On pourrait se dire alors : pourquoi ne pas perdre de poids ? Croyez-moi j’ai essayé. J’en ai même perdu puis repris, puis reperdu et encore repris. Vous voyez, je me balade avec un vice : j’aime manger. Pour moi, la nourriture c’est un plaisir et je suis totalement contre ce dicton qui dit « il faut manger pour vivre et ne pas vivre pour manger ». Quelle phrase ridicule ! Manger, c’est synonyme d’être heureux. C’est quand je me sens bien que je sors au restaurant avec les amis, que j’ai envie de me faire plaisir, que j’organise des soirées ou profite de nouvelles saveurs. Alors je mange et je me fais du bien sans pour autant abuser en continu comme pourraient le penser certains. Mais il est vrai que j’ai grand appétit et mon coup de fourchette est franc. Sans compter les aléas ou bonheurs de la vie qui ont aidé à la prise de poids : se mettre en couple, la prise de la pilule…

Pour compenser, je fais du sport. BEAUCOUP de sport. Cette année j’étais en moyenne à 5h de sport par semaine, alternant badminton, fitness, zumba et gainage. Et si je ne fais pas trente minutes minimum par jour, je culpabilise comme jamais. Alors oui, je fais huit kilos de plus et ça se voit, mais le sport m’a permis de rester tonique. Mes amis me le disent d’ailleurs « regarde, t’as moins de cellulite que moi ! T’as perdu ta peau d’orange ici… » pourtant je ne les écoute pas et je reste scotchée sur cette foutue balance à contempler le nombre qui ne descend pas. Et c’est pareil avec les autres compliments : je n’écoute pas mon petit ami qui me jure que je suis jolie, qui aime mes formes et se moque bien de mes kilos pris. Je me fous du commentaire de mon amie qui me dit que je suis pulpeuse et que malgré les bourrelets qui dépassent je reste belle. Non, je ne garde que les négatifs et passe en boucle dans mon esprit les commentaires désagréables qu’on a pu me faire et le nombre sur la balance. Je veux perdre dix kilos !

Et c’est pour ça que je viens de me prendre une grosse claque dans la figure ce matin, quand une petite voix dans ma tête s’est mise à ricaner. « Tu veux perdre dix kilos ma chérie ? Mais regarde toi là, tu les avais tes dix kilos en moins et tu ne t’aimais pas ! ». Et je sais que si je faisais défiler plus loin, la petite voix continuerait à susurrer « moins quinze kilos ici, tu n’as jamais été si mince. Tu t’aimais ? Et non, pauvre conne ! ». Je me rends compte que ce combat, je ne le gagnerais jamais. Car j’aurais beau perdre du poids, je ne serai jamais satisfaite de mon apparence (ces dernières années le prouvent). Et même, si je perdais miraculeusement vingt kilogrammes, ce ne serait pas sans sacrifices et l’abandon d’une des choses les plus plaisantes dans ma vie : la nourriture. Certes, peut-être pourrai-je faire des selfies à tire larigot montrant ma taille 36, mais derrière je ne serai que frustration, car comptant toujours les calories et ne profitant pas de la vie comme je l’aime. Je sais que je serai malheureuse.

Et pourtant, aujourd’hui aussi je suis malheureuse. J’en viens à fantasmer sur les XVIIIe et XIXe siècle où la femme pulpeuse était plus qu’appréciée. Non mais vous vous rendez compte ? Qui peut rêver vivre dans deux siècles où les libertés féminines étaient encore plus décriées qu’aujourd’hui ?! Si je rencontrais le génie, je lui demanderais de pouvoir manger sans grossir, parce que je crois que le bonheur ne se résume qu’à ça. Quand je tiens la planche pendant deux minutes trente non stop en cours de fitness et que la jeune femme à côté de moi abandonne au bout de trente secondes alors qu’elle fait une taille 34, je m’écris intérieurement « tu ne mérites pas ton corps ! Poufiasse ! » sans même penser à me féliciter pour mon mental et mon travail.

Et je sais pertinemment que les compliments que j’écouterais, ce seront ceux où on me dira « tu as maigri, bravo » alors que cette perte de poids pourra très bien être associée à un malheur dans ma vie comme une rupture, une dépression ou une maladie. Mais personne ne me complimentera sur une prise de poids même si celle-ci est synonyme d’une vie épanouie. La société d’aujourd’hui est terrible sur ce point. La minceur (pas la maigreur attention) est dépeinte aujourd’hui comme une vitrine du bien être et les kilogrammes en trop comme un relâchement. Alors que cela peut être totalement le contraire. Et le pire est que cette idée reste ancrée dans ma tête alors que je suis une preuve du contraire. Je suis ronde, mais en forme. Sportive, souriante et toujours prête pour l’aventure. Et je trouve moi-même des femmes de mon entourage rondes très jolies, très désirables, mais je garde envers moi une dureté que je n’ai pas pour les autres… Bref, je ne sais pas trop si cet article parlera à certains d’entre vous et il ne m’aidera pas pour autant à arrêter cette voix dans ma tête qui me dénigre sans arrêt, mais pour quelques minutes, l’écrire m’a fait du bien. Au final, ce n’est pas tellement les kilos en trop qui me rendent malheureuses, mais l’image que j’ai de moi depuis de nombreuses années. Un travail est donc à faire là-dessus et je commence déjà ici : Coralie, tu es ce que tu es et je suis fière de toi. Et kilogrammes en moins ou pas, à moi de continuer à rester fière, ce n’est qu’en m’acceptant moi-même que je serai pleinement heureuse (et peut-être perdrais-je du poids plus facilement à ce moment là (et oui, ça reste toujours dans ma tête!))

Moi aujourd’hui pour le jeu des différences ! 😉

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Nouvelle horrifique : La berceuse des morts

Note de l’auteur : Voici une nouvelle rédigée en 1h30 pendant laquelle je surveillais une épreuve du brevet 2018. J’étais dans la salle d’une collègue de français qui avait laissé des nouvelles horrifiques rédigées par ses élèves de 4e, cela m’a donc inspiré pour en écrire une à mon tour 🙂 Bonne lecture !

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Poussant un soupir, j’observais les alentours avec une certaine nostalgie. Le manoir n’était plus ce qu’il était dans mon enfance. Autrefois éclatant, s’imposant fièrement au milieu d’une mer de fleurs et d’arbres verdoyants, il n’était aujourd’hui qu’un pâle reflet de mes souvenirs. Fatigué, il luttait contre les herbes hautes qui grimpaient autour de lui. Le bleu azur de ses façades était devenu terne et craquelé. Les fenêtres autrefois scintillantes de propreté étaient désormais habillées d’une fine poussière grise.

Ma grand-mère était décédée hier au petit matin, aussi revenais-je en ces lieux après plusieurs années d’abandon. Enfant, cet endroit m’avait semblé le plus merveilleux au monde, mais à la mort de mon grand-père, la matriarche de la famille était devenue une vieille femme aigrie et sénile. Comme si toute joie de vivre en elle avait disparue en même temps que mon grand-père, l’accompagnant dans la tombe.

La lourde porte grinça et je pénétrai dans le grand hall. Aussitôt, je grimaçais. L’endroit était poussiéreux et une odeur de renfermé venaient désagréablement chatouiller mes narines. Poussières et saletés siégeaient en ces lieux.

– Mademoiselle Martin, bonjour !

La voix du notaire me fit sursauter et je levai la tête afin de l’observer descendre les escaliers d’un pas rapide.

– Bonjour, répondis-je.

– J’ai fait un tour de la propriété, cette bâtisse a de nombreuses qualités.

Il regarda entour de lui en fronçant les sourcils.

– Dommage que votre aïeule ne l’ait pas entretenue plus convenablement.

Je souhaitai dire un mot, mais il ne m’en laissa pas le temps.

– Cette pauvre femme avait perdu la tête. Saviez-vous qu’avant de nous quitter, elle n’a cessé de délirer sur une femme et des enfants squattant la maison ? Et elle passait son temps à chanter cette berceuse lugubre… Brrrr !

Il frissonna.

– Enfin, passons. Vous allez rester seule ici jusqu’à la mise en terre ?

Je secouai la tête.

– Du tout. Le reste de ma famille arrive demain.

– Hum… Passez seule votre nuit dans cet endroit lugubre, je compatis ! Tenez, voici les clés. Je dois vous laisser, j’ai rendez-vous ailleurs.

Je le remerciai et il me laissa seule. En repensant aux mots du notaire concernant les élucubrations de ma grand-père, mon corps fut pris d’un frisson. Suffocant tout à coup à l’intérieur, je me décidai à sortir afin de profiter des derniers rayons du soleil.

Une fois dehors, c’est avec délectation que j’accueillais la chaleur sur ma peau. Levant les yeux au ciel, j’observai une fois de plus le manoir. Soudainement, mes membres se glacèrent. Là-haut, à la fenêtre mansardée, une silhouette venait d’apparaître. Il s’agissait d’une femme entre deux âges vêtue de noir. Elle ne ressemblait en rien à ma grand-mère, quand bien même, celle-ci était morte. L’ombre restait statique, semblant me fixer. Aussitôt, prise d’un courage inattendu, je m’élançai à l’intérieur, montant les escaliers quatre à quatre. Qui était-ce ? L’assistante du notaire ? Il ne m’avait pas parlé de quelqu’un d’autre ! Si mes souvenirs étaient intacts, elle se trouvait dans la chambre des enfants. Une vaste pièce aménagée par mes grands-parents où nous, petits-enfants, adorions séjourner à l’époque. Mon cœur battait la chamade.

– Qui est là ? Lançai-je d’une voix rauque.

Mais en entrant dans la pièce, je ne trouvai rien. Je regardai autour de moi, l’esprit confus. La chambre était toujours la même, le papier peint crème avait légèrement jaunit. Six petits lits étaient alignés contre les murs. Je m’avançai vers la fenêtre où s’était tenue la femme et observai au dehors. Je cessai immédiatement de respirer. Elle était là, en bas dans le jardin, la tête levée dans ma direction au même endroit que moi il y avait de cela quelques minutes. Ses lèvres étaient pincées, son visage froid et dur. Alors que je l’observais, les yeux exorbités, j’entendis des chuchotements dans mon dos. Des voix d’enfants chantant une berceuse.

Lent, lent sont ses pas

quand elle arrive vers toi

Vite, vite cache toi,

dans la baignoire elle te noie…

Trois paires de yeux brillants m’observaient de sous un des lits. Trois visages poupons cadavériques en sortirent et l’un des enfants s’écria : « chut ! La voilà !». Les spectres disparurent. Je poussai un hurlement et courrai vers la porte lorsque la dame en noir apparut devant moi, flottant au dessus du sol. Les hurlements des enfants résonnèrent plus fort « la voilà ! La voilà ! ». Je m’évanouis.

Je m’éveillai installée dans un lit, mon cousin veillant sur un sofa près de la fenêtre et bouquinant.

– Alex ? Dis-je d’une voix pâteuse.

– Hello cousine, répondit-il en se retournant.

– Qu’est-ce qui s’est passé ?

Il secoua la tête et haussa les épaules.

– On t’a trouvée inconsciente ce matin en arrivant. Tu te sens mieux ?

Je me redressai difficilement, encore groggy.

– Où sont les autres ?

– En bas, ils font du rangement. C’est fou comme mamie a laissé cette maison se détériorer. Mais tu sais pas quoi ? On a fait des recherches sur la maison pour la vente et il y a une sacrée histoire.

Il marqua une pause.

– Il y a eu un meurtre dans cette maison. Ou plutôt des meurtres. Une femme à la fin des années 1800 a noyé ses trois fils dans la baignoire avant de se pendre dans la chambre du haut. Tu sais, celle où on dormait petits.

Je me sentis défaillir à nouveau.

– Ils se sont bien gardés de nous le dire ! S’exclama mon cousin. Enfin, seule dans une maison comme ça, tu m’étonnes que mamie ait fini par perdre la boule… Je te laisse, je vais voir où en sont les autres.

Et tandis que je me retrouvai seule, un frisson me parcouru. La chair de poule envahit mon corps entier tandis que résonnait depuis le couloir ce chant. Cette berceuse des morts qui me hanterait indéfiniment…

Vite vite cache toi,

ou dans la baignoire elle te noiera…

Coralie DARCY

Naturel, contre nature : des notions inventées par l’Homme

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Hier, j’ai vécu un énième débat concernant l’homosexualité, le mariage pour tous et l’adoption d’enfants pour les couples de même sexe. L’argumentation en face fut la même qu’à chaque fois : c’est contre nature. Le soir, en allant me coucher, j’ai tourné et retourné cette idée dans ma tête jusqu’à l’insomnie. C’est quoi être contre nature ? C’est quoi suivre la nature ? C’est quoi le naturel ?

Deux définitions m’ont fait tilt (trouvées dans le Larousse) :

Naturel : Qui est directement issu de la nature, du monde physique, qui n’est pas le fait du travail de l’homme, par opposition à artificiel, synthétique.

Contre nature : Se dit d’un comportement ou d’un fait contraire à lordre naturel des choses. Une action contre nature va à lencontre des us et normes établis.

Quel est le point commun entre ces deux définitions ? L’Homme. Dans la première, l’homme vient mettre un coup de pied au naturel avec ses pratiques de gestion et d’utilisation des ressources. Dans la deuxième, on constate que c’est l’homme qui a investi ce vocabulaire, qui l’a construit. En réalité, c’est l’être humain qui a décidé ce qu’il considérait comme naturel ou non, et comme lui, cette notion a évolué au fil des âges.

Prenons l’exemple de la sexualité, puisque c’était le sujet de mon débat. Au Moyen Age par exemple, un tas de pratiques courantes aujourd’hui étaient jugées contre nature. En effet, le coït n’avait pour L’Église qu’un seul et unique but : la procréation. A bannir la masturbation qui selon la légende rendait sourd, aveugle et idiot. Oubliées étaient les fellations et cunnilingus, jugées barbares. Interdit toute sodomie autant pour les hétérosexuels que les homosexuels. La femme devait rester passive, soumise à l’homme pendant l’acte et certaines positions jugées trop « folles » étaient également à proscrire (andromaque, levrette, etc.). Si nous étions au Moyen Age, je ne doute pas qu’un bon nombre d’entre nous serait immédiatement condamné pour nos pratiques contre nature.

Autre exemple d’évolution de cette « notion » de pas naturel : les couples mixtes. Encore très récemment, la vision d’un homme ou une femme noir(e) en couple avec une femme ou un homme blanc(he) provoquait la même réaction que la vision d’un couple homosexuel à une partie de la population. Là aussi, on prônait cette idée qu’on allait contre la nature ; c’était inimaginable, grotesque et dégoûtant. Pourtant aujourd’hui, l’idée n’est plus là et les couples mixtes ont été majoritairement intégrées à nos normes sociales. Dans des années, les couples gays et lesbiens seront eux aussi assimilés et acceptés, car les mentalités changent et évoluent sans cesse, redonnant à cette idée de contre nature un sens toujours nouveau.

J’ai envie d’aller encore plus loin. L’homme semble par excellence un être contre nature. Pourquoi ? Toute sa vie n’a été qu’un combat permanent contre cette nature qui représentait un danger. Il a gagné sa bataille pour fabriquer une immensité de choses non naturelles si bien qu’aujourd’hui un retour en arrière est obligé pour sauvegarder cette nature qui nous a tant malmené avant que nous la malmenions. Si l’on suit la définition de naturel de ceux qui rejettent les couples homosexuels, alors plus rien chez l’homme n’est naturel. Nos modes de vie ne sont pas naturels : on ne mange pas naturel, on ne s’habille pas « naturel »… Même nos relations amoureuses ne sont pas naturelles ! D’accord, selon eux il faut un homme et une femme dans les relations dites « naturelles ». Or, dans l’amour, nous ne suivons plus depuis longtemps nos instincts naturels primitifs. Aujourd’hui on voit par exemple des très jeunes avec des très vieux (dans les deux sens) chose rare chez les animaux à qui ils aiment se référer. Une femme devrait rechercher un homme grand, fort et musclé pour assurer à sa progéniture de bons gênes et recevoir une protection, or j’ai déjà vu des femmes avec des maigrelets, des obèses ou des vieux sans grande fortune pécuniaire non plus. Les hommes devraient rechercher des femmes rondes, aux seins lourds et aux hanches épaisses, car ce sont elles qui assureront une bonne descendance. Et bien non, aujourd’hui la femme célébrée est la femme mince et beaucoup d’hommes sont attirés par elle. Pourquoi ? Déjà, parce que nous avons imposé des normes sur nos sociétés (minceur par exemple), ensuite, parce que notre libre arbitre a rendu notre amour totalement aléatoire. On ne se base plus uniquement sur des critères « naturels » propres aux animaux, nous n’aimons plus simplement un physique et une idée de reproduction parfaite, nous aimons une personne et son caractère. Alors regardez votre compagne ou compagnon et je suis certaine qu’il y a un petit côté « contre nature » en vous.

Pour terminer, l’homosexualité n’est pas si « contre nature » que ça par rapport à leur définition. Et non, il ne sert à rien de rechercher chez les animaux un comportement parfait d’une maman et d’un papa. Beaucoup d’animaux ont des comportements homosexuels. Prenons l’exemple des pingouins (je les aime bien). Sur la banquise, certains couples homosexuels se forment et certains piquent même les œufs de parents hétérosexuels afin de pouvoir élever un bébé. Une histoire qui a tant fait parler, celui de deux manchots homosexuels du zoo de Bremerhaven en Allemagne. Après moult tentatives pour les séparer en introduisant près d’eux des femelles, ce fut un échec, car le lien était trop fort entre eux. Ils ont même recueilli des œufs abandonnés par un couple de manchots hétérosexuels pour les couver. Les couples lesbiens et gays peuvent faire de très bons parents. La famille aussi est une conception humaine, une norme imposée par la société, par les différentes églises… S’il faut vraiment pour vous un papa ou une maman pour faire d’un enfant un être épanoui, alors il faudrait retirer les enfants aux familles monoparentales, interdire les divorces, etc. Si vous prêcher encore ce contre nature par rapport à l’adoption pour les couples homosexuels, alors empêchez la science de pratiquer des FIV (fécondation in vitro) pour les couples stériles ; empêcher l’insémination artificielle qui sont véritablement contre nature si l’on suit votre définition. Si Dieu n’a pas voulu qu’ils aient des enfants, alors suivez jusqu’au bout vos argumentations au lieu de les poser uniquement là ou ça vous arrange.

L’enfant n’a pas forcement besoin d’un père ou d’une mère obligatoirement. Ce qu’il a besoin c’est d’amour, de protection et de soutien, chose que peut lui fournir autant deux parents hétérosexuels, qu’un parent seul pour élever ses enfants ou bien des couples gays ou lesbiens. Je ne compte pas le nombre de famille « parfaite » selon la conception moyenâgeuse du ménage où des enfants ont été maltraités, abusés et où, j’en suis sûre, ils auraient rêvé d’être nés dans n’importe quelle autre famille, même une impliquant des parents du même sexe.

Je m’arrête ici. Merci.

 

Le baiser de Juda

Il y a des choses qui nous effraient au quotidien : une araignée, un balcon trop haut, des phobies en tout genre… Au cours de ces trois dernières années, j’ai développé une peur que je ne connaissais pas auparavant : la peur de mes amis. Là, vous vous dites « ok, c’est bizarre », mais laissez moi reformuler. Je ne crains pas mes amis en eux-mêmes, mais leurs actions, des gestes qui pourraient en un instant briser mon monde. Utilisons cette métaphore qu’est le cœur pour exprimer et ressentir les sentiments. Voyez-vous, j’imagine le cœur comme une chose sécable. Au début de sa vie, notre cœur est déjà divisé, car certaines parties sont offertes aux personnes de notre famille. Lorsque nous grandissons, nous prenons parti de diviser encore un peu notre petit cœur, nous délestant de quelques parties pour les confier à ceux que nous avons choisis : les amis. Lorsque vous offrez un bout de votre cœur, vous vous attendez à ce que l’autre en prenne soin, le chérisse, le manipule avec délicatesse et attention. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas… Je ne sais pas laquelle des trahisons possibles est la plus brûlante. Est-elle plus douloureuse lorsqu’elle vient d’un ami ? D’une personne de sa famille ? De celle ou celui que l’on aime ? Je ne peux parler pour ces deux dernières, car je n’ai été victime que de la première.

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Il y a plusieurs types de trahisons. Celles impardonnables et d’autres, plus discrètes, moins puissantes, mais qui laissent à jamais leurs traces. La plus violente fut de loin ma première expérience avec la trahison. Elle s’est déroulée durant l’année 2015 avec une de mes camarades d’université. Je vais l’appeler Boleyn et les connaisseurs trouveront rapidement son prénom. Dès ma première rencontre avec Boleyn, je l’avais admiré. Un physique à l’opposé des critères de beauté d’aujourd’hui et pourtant un charisme fou qui faisait d’elle une créature séduisante, même hypnotique. Lors de notre rencontre, Boleyn formait avec son petit ami un couple solide et idyllique tandis que je pataugeais à trouver l’âme sœur. Je l’admirais beaucoup, car elle semblait briller d’une confiance à toute épreuve. Mais la pétillante amie se sépara de son chéri et les choses changèrent. Doucement, je me laissais dévorer par une louve dont le cœur était subitement meurtri. Pour soulager ses mots, elle trouva une solution des plus radicales : écraser le morceau de cœur que je lui avais confié et combler avec ses restes les égratignures apparentes sur le sien. Déguisée en entremetteuse, elle jura de m’aider à trouver l’homme de mes rêves. C’est alors qu’un garçon à mon goût apparu et l’amie laissa place à Juda…

Après une rupture, l’individu a deux solutions : se retrancher sur lui-même et déprimer en solitaire ou bien s’attaquer à son image et montrer qu’il est encore irrésistible. Ce deuxième choix fut celui de Boleyn. Et bien oui, la confiance en soi, c’est  comme une plante qu’il faut arroser chaque jour si l’on ne veut pas la voir se dessécher. Il lui manquait simplement un jardinier… voire deux, ou trois, plus encore ! Le calvaire commença lorsqu’elle débuta un jeu de séduction avec le garçon qui me plaisait. Mais ne l’appelons pas Juda pour rien ! Boleyn mérite ce surnom, car elle poussa la sournoiserie plus loin. Alors qu’elle commençait les jeux avec ledit garçon, elle continuait dans le même temps à m’encourager à chercher ses attentions. Je découvrais rapidement ce double jeu, notamment du fait de Boleyn qui, toute heureuse de prouver sa superbe, m’avoua tout sans une once de culpabilité ni même une excuse. Un de perdu, dix de retrouvés, devait lui susurrer sa conscience, certainement la même chose avait été dite concernant les amies…

La douleur éprouvée après cet incident fut intense. Qu’avais-je fait pour mériter ça ? Moi qui l’avait admiré, encensé !?! Je me retrouvais finalement comme un pirate ayant trouvé son coffre étincelant d’or, s’attendant alors à ce qu’il regorge de trésors. Au moment de l’ouverture, sa joie est immense, son excitation extrême puis… rien. Le néant au fond de ce coffre froid et vide. Pire encore, il peut sentir un relent de moisissure ; une pourriture que les reliefs en or avait réussi à camoufler. Indécis, le pirate tend la main vers le fond, tâtant machinalement les parois à la recherche d’une cachette secrète, car ce n’est pas possible ! Il ne peut qu’y avoir un trésor là dedans ! Mais non, il n’y a rien à part la déception, le sentiment amer d’une trahison… Avec cette Juda, j’étais ce pirate. Je cherchais encore et encore un semblant de bienveillance chez cette personne que j’avais tant appréciée. Mais il n’y avait rien, juste le néant également. Pire encore, une petite carte m’attendait sur le bois rugueux : « je t’ai trompé, peu importe ». C’est tout ce que j’y ai trouvé. Aucune excuse, aucune explication. Absolument rien pour tenter de se rattraper. Le vrai Juda a au moins eu la décence de se pendre pour expier ses malversations. Mais elle, ma douce traîtresse Boleyn, n’a même pas cherché une parole consolatrice, l’unique chose que je demandais. Lorsque j’ai trouvé la force d’avouer ce sentiment de trahison que j’avais ressenti, ses seuls mots furent « je sais ». C’est tout… Je sais. Je t’ai trompé, mais peu importe, vit avec cela…

Alors on vit, mais on a peur. A quand la prochaine désillusion ? Mais la tempête arrive souvent rapidement et l’on craint plus que jamais que les restes de notre cœur ne soient écrasés eux aussi. Une autre petite partie a connu des éraflures, des cicatrices qui ne guériront pas. Une règle que je pensais élémentaire dans une amitié, surtout une amitié jugée parmi les plus fortes, a été bafouée. Le mensonge. Moi qui pensais qu’il était à proscrire, je le recevais pourtant en pleine figure… Mais peut-être suis-je un peu vieux jeu dans l’histoire ? Ou bien l’amitié, la vraie, n’existe-t-elle plus dans nos temps moderne ? Je découvrais que la trahison arrivait toujours là où on ne l’attendait pas. Une bonne amie, une personne chérie plus que toutes les autres… Elle aussi pouvait me faire tomber à genoux.

Que faire alors ? Rien. Laisser aller, laisser tomber. Le monstre en moi qui assassinait de mille façons dans mon esprit l’ignoble Boleyn s’en est allé. J’essaie de refréner mes suspicions et mes craintes du mensonge ; j’évite d’être blessée à nouveau en prenant garde, en me méfiant et m’écartant de quelques pas de ceux qui ont pu me plonger dans un désespoir. Il faut savoir pardonner, quand cela en vaut la peine, même si l’on sait bien que tout ne peut pas être restauré. Enfin, je ne cesserai jamais de donner des bouts de mon cœur autour de moi, car parmi les monstres, les lâches et les déceptions, se cachent toujours des perles rares qui ne laisseront jamais tomber votre cœur et le chériront toujours avec un grand sourire.

Au crépuscule 2017 : retour sur une année

Nous arrivons bientôt au terme de cette année 2017 et j’avoue que je vais lui dire adieu à regret… On peut le dire, 2015 et 2016 avaient été pour moi clairement des années difficiles (pour ne pas dire de mots trop grossiers). Entre des ami(E)s hypocrites et menteurs, un concours délicat à préparer (et raté, malheureusement), un chaos sentimental (dont des histoires à oublier illico) et une entrée dans le monde du travail compliquée. J’entamais l’année 2017 sans grande joie, embourbée dans une situation professionnelle désenchanteresse et qui ne me satisfaisait pas et toujours à la recherche d’une compagnie sentimentale de qualité qui ne pointait pas le bout de son nez. Mais, une chose me tenait éveillée dans tout cela : mon roman ! Car depuis deux ans je savais que le Graal allait arriver ; qu’un de mes rêves serait réalisé. J’allais être publiée ! (Wouah, ça rime tout ça !) En ce début d’année, je corrigeais mon roman minutieusement à l’aide de l’équipe de Rebelle Éditions ; je trépignais d’impatience à l’idée de découvrir la couverture ; j’avais hâte de connaître la date de sa sortie… Lorsqu’il fut enfin sorti, j’avais du mal à réaliser, même en le tenant entre mes mains. Globalement, ce fut pour moi une réussite. Beaucoup de critiques positives, les négatives étant beaucoup moins cassantes que j’aurais pu le croire. A l’avenir, j’espère encore avoir l’occasion de publier d’autres de mes histoires. Certaines sont en stock, à moi de les corriger et espérer me faire accepter une fois encore pour de nouvelles aventures.

 

Ensuite, contrairement à la fin de l’année 2016, je me sens plus sereine aujourd’hui dans mon boulot, même s’il me reste encore du chemin à parcourir. J’ai pris confiance en moi, de l’assurance qui me permet d’attaquer les choses avec moins de peur et plus d’entrain. Maintenant, je comprends que j’ai encore les moyens de progresser.

 

Cette année 2017 m’aura finalement apporté l’épanouissement sentimental. Début février, je rencontrais enfin la « compagnie sentimentale de qualité » que j’attendais depuis longtemps. Un jeune homme qui a accepté tous les aspects de ma personnalité sans broncher et même avec un grand sourire rassurant et chaleureux. Je dois avouer que mon regain de confiance en moi vient aussi de lui, car il a su m’apaiser sur de nombreux points. Rapidement, nous nous sommes installés ensemble et un deuxième rêve s’est réalisé : nous avons adopté un petit chat Maine coon (enfin petit, elle grossit à la vitesse de la lumière !). Ci-joint, des photos de Madame, notre femelle Maine Coon.

 

Pour terminer, je ne peux que vous remercier, mes quelques lecteurs ! Merci pour vos critiques, vous avez aidé à faire de mon année 2017 une année inoubliable 😀

Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes et j’espère que 2018 sera un grand cru pour nous tous.

Ils l’ont dit !

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Un jour, par curiosité, je faisais des recherches sur mon roman et les sites où il était disponible, puis je suis tombée sur booknode et, le graal, des commentaires sur mon livre ! J’étais tellement émue en voyant ces avis positifs de totales inconnues, certaines ayant même sélectionné des extraits pour allécher. Voir quelqu’un qui cite ton texte et donne un avis chaleureux, je pense qu’un auteur ne peut pas rêver mieux !

Extraits sélectionnés par les lecteurs (pour le plaisir) :

« Quel est votre plus grand rêve : Si je participais au concours de Miss Univers je dirais sûrement  » la paix dans le monde », mais comme ce n’est pas le cas et que je suis une grande égoïste, je dirais  » rencontrer Mr Darcy et l’épouser ».

 » – Alors je dois me jeter dans la gueule du loup, c’est bien ça que tu penses ?  » Juliette émet un rire bruyant. « -Commence déjà par mesurer ses dents et après on verra bien. » J’avoue que j’étais très fière de cette tournure de phrase en l’écrivant 😉 

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Les avis donnés (pour encore plus de plaisir !)

Sur booknode : https://booknode.com/je_serai_ton_prince_02269213#best_comments

« Une romance pleine de référence à la littérature anglaise et d’humour. »  Missdelfi

« Une très belle découverte avec ce petit bijou. J’ai passé de très bons moments avec Sam et Lou. Une histoire pleines de fraicheurs, de moments de rires et de tendresse. Des personnages très attachants et surtout Sam un vrai prince comme on les rêve. » Sophiedu83

« Une merveilleuse découverte. L auteure nous offre une petite comédie romantique à lire absolument. Rafraîchissante et bien ecrite avec un happy end , on passe un très bon moment détente garantie 😉 . » Princesseplume35

« La rencontre correspond parfaitement à l’héroïne. Une petite Bridget Jones. Maladroite a souhait. Et j’adore ce type héroïne. Dommage qu’elle ne le soit pas encore davantage. L’évolution entre les deux héros est quand même un peu rapide. Mais je comprends l’héroïne qui succombe rapidement. Hace calor ! La seule chose qui m’a un peu déçu c’est la fin. L’écart entre plusieurs mois. . J’ai beaucoup aimé l’ecriture de l’auteur. C’est un vrai comédie pétillante et romantique » fadabook

Mais aussi sur Amazon :

« Belle couverture qui attire le regard, l histoire est sympa, il se laisse lire avec plaisir, histoire pour les femmes essentiellement »

« J’ai vraiment apprécié le personnage de Samuel car même si on a l’impression que c’est le genre de riche arrogant on va au fur et à mesure de l’histoire ce rendre compte qu’il a un bon fond. Pour ce qui est du personnage de Lou je dois dire que pour une fois on n’a pas à faire à la fille naïve en tout point mais ce que je reprocherai avec elle c’est que nous sommes encore une fois avec une femme innocente qui ne voit aucun souci à partir tout un mois chez un homme qu’elle ne connaît pas.
Pour ce qui est de l’histoire en elle même je dois avouer que j’ai bien apprécié car cette romance se passe sur un seul et unique livre et surtout elle est assez différente de ce que nous avons connu jusque là.
Le livre à beau être court l’histoire en est pourtant très complète, je n’ai pas eu la sensation qu’il me manquait des pages.
L’histoire se lit très rapidement, c’est idéal pour les beaux jours qui arrivent, notamment pour les gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec une lecture et qui veulent quelque chose de rafraîchissant. » vampyre lecture

« Parfois, nous avons besoin de lire une romance qui nous fait rêver un peu, nous évader sans prise de tête mais qui donne des petits gratouillis dans le ventre. « Je serai ton prince » est parfait pour ça.
Coralie Darcy respecte les codes du genre mais pour un résultat qui remplit largement son contrat: nous émouvoir!
A lire.
 » Amélie

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Ces commentaires vous donnent-ils envie de le lire ?

Merci à Amélie, Camille et Émilie pour les photos, ça m’a fait plaisir ! 😀

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Une année à Leicester (2013-2014)

Voici un blog qui relate mon année en Angleterre, à l’Université de Leicester pendant dix mois entre octobre 2013 et  juin 2014. J’avais eu beaucoup de plaisir à le rédiger, même si ce n’était pas aussi régulièrement que je le souhaitais. Il y a eu quelques instants comiques et je n’avais pas envie de le perdre. Voici donc le lien ici, si vous avez du temps à perdre et envie de rire un peu 🙂

http://coraliemartin27.blogspot.fr/

Bonne lecture !

Je serai ton prince

Voici mon premier roman publié chez Rebelle Éditions. Je compte écrire d’autres articles dessus plus tard, mais en attendant, voici les liens pour le découvrir 🙂 Bonne lecture à vous !

Résumé :

Lou se définit comme une inculte de l’amour. A vingt-quatre ans, elle n’a aucune expérience des hommes et se sent plus seule que jamais. Inscrite pas inadvertance sur un site de rencontre tout spécial, la voici obligée de fréquenter Samuel Wyatt, un riche canadien qui a les allures du prince charmant. Mais les apparences sont trompeuses et Lou devra défendre sa vertu face à ce bel adonis !

Le lien Rebelle Editions :

http://www.rebelleediti.odns.fr/produit/je-serai-ton-prince/

La Fnac :

http://livre.fnac.com/a10581605/Coralie-Darcy-Je-serai-ton-prince?omnsearchpos=1

Le lien Amazon :

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Mes petits bonheurs

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Un petit article simplissime où j’avais envie de noter ces quelques choses, infimes, qui pourtant me rendent heureuse à certains moments du quotidien. Vous noterez que beaucoup de choses concernent la nourriture 😉

  • Se coucher dans des draps bien frais (ou chauds en hiver) le soir.
  • L’odeur du livre entre tes mains
  • Le geste de remerciement de la personne que tu laisses passer devant toi en voiture
  • Le bruit de la cannette que tu ouvres
  • Se réveiller à 2h du matin et se rendre compte qu’il te reste plus de 4h de sommeil
  • Le ronronnement du chat
  • Commencer une nouvelle série et la trouver super
  • Enlever son soutien-gorge après une longue journée (bon, ça seules les filles peuvent se sentir concernées)
  • La neige qui grince sous les pas
  • Se réveiller à 6h45 un matin puis se souvenir qu’on est dimanche, et donc qu’on peut continuer à dormir
  • Les journées de totale farniente où le canapé devient mon employeur et la télé ma collègue
  • S’immerger totalement dans l’eau de mer et observer les rayons du soleil depuis « les profondeurs »
  • La question « on en prend un deuxième? » quand tu manges du chocolat avec quelqu’un (nota bene : je ne réponds jamais non!)
  • Le déhancher de Hugh Grant dans Love Actually et la chanson de Billy Mack « Christmas is all around »
  • Les décorations de Noël
  • Faire de la pâtisserie
  • Manger la pâtisserie
  • Chanter à pleins poumons quand je suis seule et voir jusqu’où je peux aller vocalement
  • Prendre un dessert au restaurant
  • Décider de faire sa grosse en prenant un chocolat viennois plutôt qu’un chocolat normal
  • Quand mon père m’appelle pour prendre le café alors qu’il sait très bien que je ne prendrais que le chocolat qui va avec.
  • Tester tous les chocolats à l’orange avec le paternel
  • Regarder des Disneys
  • M’inventer des histoires merveilleuses avant de m’endormir
  • Prendre un bain bien chaud
  • Prendre le goûter avec ma sœur (shoko lebkuchen et chocolat chaud!)
  • Les petits surnoms qu’on me donne
  • Le rire de ceux que j’arrive à amuser pendant une conversation
  • « C’est toujours mieux quand c’est toi qui raconte », phrase qu’on me dit souvent et qui me fait sourire jusqu’aux oreilles.
  • Un regard bienveillant et un sourire
  • Terminer d’écrire un chapitre de mon nouveau roman
  • « T’es pas con en fait! » une phrase qui fait toujours plaisir
  • Glisser régulièrement des répliques de film quand je parle avec mon frère
  • Finalement te souvenir dans quel film tu as déjà vu jouer l’acteur de la série que tu viens de débuter
  • Les fous-rires
  • Jouer des morceaux connus à la flûte traversière et avoir un public heureux (Marina, héhé !)
  • Les vendredis soirs !
  • Le samedi, mon jour préféré de la semaine
  • Lire un livre tellement bien que tu es plongée dans l’histoire et ne fait qu’y penser toute la journée
  • Porter mes nouvelles tenues après des semaines à me demander quand j’allais pouvoir enfin les mettre.

Il y en a certainement d’autres, mais rien ne me vient pour le moment. Et vous, quels sont vos petits bonheurs du quotidien ?

Ma drama-list 1

Comme promis dans mon précédent article, voici une petite sélection de mes dramas préférés et ils n’y sont pas tous. Donc cela présage peut-être un autre article si cela intéresse (quoi que je suis persuadée de ne pas avoir beaucoup d’échos, j’ai un public silencieux (ai-je un public au moins?!))

  1. My boss my hero (Japonais)

Il s’agit du tout premier drama que j’ai regardé ! Peut-être pas le meilleur, mais j’y suis attachée. Celui-ci est tout public et est absolument à se tordre de rire ! Quand je parlais de l’humour décalé des Japonais, nous avons ici un excellent exemple !

L’histoire : Makio a 27 ans, fils d’un chef yakuza et son héritier. Malheureusement, il n’a jamais eu son diplôme scolaire et se révèle vite incapable de gérer les affaires. Aussi son père le force-t-il a retourner à l’école t obtenir son diplôme s’il ne souhaite pas se voir déshériter. Makio va alors devoir se faire passer pour un élève de 17 ans et faire oublier son caractère de gros dur de gang.

Il y a des scènes simplement délirantes ! La course magistrale jusqu’à la cafette pour obtenir le dernier flanc délicieux ; le moment où Makio intimide son professeur en classe en faisant des têtes affreuses juste pour le dissuader de l’interroger car il ne comprend rien (à voir ci dessous). Bref, les garçons s’amuseront autant que les filles !

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2. Hana Yori dango (Japonais)

Il s’agit du deuxième drama que j’ai regardé et c’est une romance pure et dure, tirée d’un manga.

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L’histoire : Makino entre dans l’école prestigieuse Eïtoku où se trouvent les gosses de riche. Malheureusement, notre héroïne est tout sauf riche, ce qui lui attire les foudre de ses camarades et principalement de la bande F4, les quatre garçons les plus populaires et les plus riches du lycée. Persécutée par les autres élèves, Makino décide de leur tenir tête et, un jour, frappe le chef du gang F4, le colérique Tsukasa…

Aha, j’ai bien rigolé avec Tsukasa qui arrête pas de se tromper dans les kanjis japonais et dit des phrases ridicules ou lorsqu’il fantasme comme un idiot sur Makino (d’ailleurs j’ai  mis une photo où il a sa tête de benêt). Il est peut-être riche, mais parfois ce qu’il est bête ! Ce que j’apprécie, c’est que l’on voit les personnages évoluer dans leurs sentiments. L’héroïne n’aime pas immédiatement celui qu’on penserait. Le drama montre bien la violence à l’école également et l’héroïne battante jusqu’au bout donne le bon exemple !

3. Secret Garden (Coréen)

Un de mes préférés !! Quelle merveille ! Je l’ai déjà vu deux fois et j’aimerais bien le revoir… Haha !

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L’histoire : Kim Jun Won (atchoum!) est un bel homme riche, arrogant et puéril ; Gil Ra Im (re atchoum!) est une jeune femme pauvre et cascadeuse de métier. Un quiproquos malencontreux font qu’ils se rencontrent, mais la différence de statut entraînent les incidents. Un jour qu’ils s’enfoncent dans une forêt, ils font la connaissance d’une étrange dame avec qui ils partagent un verre d’alcool. Le lendemain, surprise, un changement surprenant s’est produit : ils ont échangé de corps ! En attendant de trouver une solution, chacun doit mener la vie de l’autre…

L’exemple parfait de l’histoire à succès du riche et de la pauvre ! Mais quelle histoire ! Mélange de fantastique et de romance. La première fois que j’ai vu l’acteur, je le trouvais laid et au final j’en suis tombée amoureuse (merci Marie-Astrid qui m’a ramené un poster de Corée, toujours accroché dans mon armoire en plus!). L’acteur est énorme ! Ses scènes sont à se tordre de rire lorsqu’il joue Ra Im piégée dans le corps de Jun Won. A voir !

4. It started with a kiss (taïwanais)

La première fois que j’ai regardé, je me suis dit « pouah, comme c’est mal filmé ! », puis finalement je m’y suis faite et j’ai adoré ! J’ai dévoré les deux saisons ! Les acteurs ne sont pas beaux, mais jouent très bien et il est vraiment drôle. L’héroïne se retrouve souvent dans des situations ridicules et son amour fou est parfois frustrant, car le héros mériterait qu’on le remette à sa place.

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L’histoire : Xiang Qin décide de donner sa lettre d’amour au garçon qu’elle aime depuis 2 ans en secret, Zhi Shu, le garçon le plus intelligent et le plus beau de son école alors qu’elle fait elle-même partie de la plus mauvaise classe et qu’elle a un physique peu avantageux. Celui-ci l’ignore totalement et passe à côté d’elle sans la voir. Le soir même, la maison de Xiang Qin est détruite par un tremblement de terre, l’obligeant à aller vivre chez un ami de son père. Ce qu’elle ignore, c’est que cet ami n’est autre que le père de Zhi Shu. Vivant avec le garçon qu’elle aime et qui l’a méchamment dédaigné, elle va découvrir son mauvais caractère…

5. Master’s sun (Coréen)

Un autre bijou ! Un de mes favoris de chez favoris ! Et je suis amoureuse éperdue de So Ji Sub, l’acteur à l’affiche. Celui-ci a fait de la natation en compétition et était boxeur, ce qui explique un corps de rêve bien différent des silhouette sveltes et « elfiques » qui caractérisent beaucoup d’acteurs asiatiques. En plus, il a un timbre de voix grave qui me fait fooooondre… Bon, ouhla, je m’emporte, je m’arrête !

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L’histoire : Gong Sil est une jeune femme sensible qui souffre d’insomnies. En effet, celle-ci est capable de voir les fantômes et ceux-ci s’acharnent sur elle, peu désireux de lui laisser la paix. Un jour, elle tombe sur Jung Wong, un PDG d’entreprise froid et ambitieux qui ne calcule ses relations avec les gens que par l’argent que cela peut lui apporter. Alors qu’elle fuit un fantôme, elle touche malencontreusement Jun Wong et l’esprit s’évapore instantanément. Gong Sil comprend alors que le riche PDG est un rempart contre les fantômes et que tous disparaîtront à chaque fois qu’elle le touchera. Elle n’aspirera désormais qu’à une chose : rester auprès de cet homme qui ne la calcule pas.

Ce drama est très bien car même s’il s’agit d’une romance, les histoires de fantômes m’ont bien fait flipper. Pauvre Gong Sil, on comprend qu’elle souhaite rester auprès de son « bouclier » quand on voit toutes les horreurs qu’elle doit supporter.

6. Rooftop Prince (Coréen)

J’ai bien rigolé avec celui là ! Des scènes très cocasses (comme en témoignent les photographies, haha)

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L’histoire : période de Joseon (XIVe siècle), le prince héritier Lee Gak est anéanti après avoir découvert le corps sans vie de sa femme noyée dans un lac. Bien que ses conseillers lui assurent qu’il s’agit sûrement d’un accident, il est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre. Il s’entoure de trois hommes doués pour trouver les assassins. Alors qu’ils pensaient être sur une piste pour découvrir la vérité, ils sont attirés dans un guet-apens. En essayant de s’échapper, une force étrange les propulse dans le futur, à Séoul en 2012. Ils atterrissent chez Park Ha, une femme qui va les aider à s’adapter à la vie moderne Dans la Séoul moderne, le prince Lee Gak croise le chemin de Se Na, une femme ressemblant trait pour trait à sa princesse décédée…

Haha, il est à voir rien que pour les scènes où les quatre gugusses se trouvent dans le futur ! La scène de déshabillage dans l’ascenseur parce qu’ils croient que c’est une cabine d’essayage ; leur amour inconditionnel pour le ketchup ; leur peur des voitures ; leurs pleurs de devoir se couper les cheveux… Haha ! A mourir de rire !

7. Secret/ Secret love (Coréen)

Ohlala, celui là c’est un des dramas qui m’a le plus chamboulé. Dans un style totalement différent des autres, je pense que c’est le meilleur que j’ai vu. Il m’a fait pleurer, crier de rage, rire et pleurer de joie. Il est tout simplement sublime et jusqu’au bout on se demande comment ça va se terminer.

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L’histoire : Yu Jeong est une femme croyant éperdument en l’amour. Un jour qu’elle sort au restaurant avec son petit ami, Do Hun, celui-ci percute en voiture une femme et fait croire à Ju Jeong qu’il ne s’agissait de rien et quitte le lieux de l’accident, laissant la femme mourir. Finalement, une enquête est menée et Yu Jeong comprend que Do Hun lui a menti. Par amour, elle décide de se déclarer coupable, devant purger une peine de prison à la place de Do Hun qui finit par la trahir. Min Hyeok est le petit ami de la femme décédée suite à l’accident, il n’a qu’une envie, venger son amour et détruire Ju Jeong qu’il croit être la coupable. Lorsqu’elle sort de prison, il l’attend pour lui faire vivre les pires tourments. Mais ce à quoi il ne s’attendait pas, c’est qu’il finirait par tomber amoureux d’elle…

Que dire ! Ce drama est juste magnifique ! La peine que j’ai ressenti pour notre pauvre héroïne qui souffre tellement alors qu’elle est innocente. Et je crois que je n’ai jamais haïs autant un personnage que celui de son petit ami, Do Hun, qui n’a aucun scrupule alors qu’elle a tout fait pour lui. Le couple improbable est juste très fort et adorable au final.

8. Moon lovers : Scarlet heart Ryeo (Coréen)

Un des derniers que j’ai regardé, il est tout récent. Grâce à lui, je suis véritablement tombée amoureuse des dramas historiques et je n’ai qu’une envie, en découvrir d’autres !

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L’histoire : Go Ha Jin est une jeune femme du 21e siècle qui, suite à sa rupture avec son copain, se retrouve au bord de la mer. En essayant de sauver un enfant de la noyade, une éclipse apparaît et elle se voit transportée à l’ère Goryeo (IXe siècle).
Elle devra alors vivre sous l’identité de Hae So, une noble et cousine de la femme du 8ème prince, et sera ainsi mêlée aux conflits entre les princes Wang à la succession du roi Taejo. Elle rencontrera le 4e prince, So, un homme impitoyable et blessé qui souhaite retrouver sa place au sein de la famille royale.

Trop bien !! Je le recommande vivement ! J’adore ces histoires de personnes plongées dans le passé. Le 4e prince a trop la classe (oui, je suis aussi tombée amoureuse de lui) et l’histoire est complexe : amour, complots, trahisons, batailles… Bref, un régale !